Bonjour à tous,
Après plus de deux mois de silence, nous reprenons enfin le temps de rédiger le dernier article de ce blog. Mais avant toute chose petit flash back sur nos dernières semaines de vagabondage.
La météo n'incitant pas à la détente, nous avalons les derniers kilomètres allemands à vive allure. Rythme qu'on garde jusqu'à la frontière belge puisque nous traversons la France et le Luxembourg à une moyenne de 150km/jour. Pas envie non plus de s'arrêter quand on sait qui nous attend à quelques encablures de là.
De retour en Belgique, 21ème pays parcouru, nous reprenons rapidement les bonnes habitude : grandes frites, fricadelles, viandelles, bières spéciales et Jupiler sont au menu de notre première soirée.
Les festivités et les retrouvailles s'enchaînent pendant quelques jours avant d'entamer la dernière étape : 75 km dans les vallées wallonnes après une nuit réduite à son strict minimum.
Pour l'occasion, Lucie et les frères de Gaël sont de la partie. Une petite pause sur la passerelle d'Hony où les parents de François nous attendent avec le champagne et le thé, un dernier col et nous voilà avec un léger retard au bbq final.
Sous le soleil, nous retrouvons les amis, la famille et les croles du troisième larron.
Bref une journée très agréable pour clôturer ce fabuleux périple que nous n'osions imaginer il y a 20 mois à peine. Nous profitons d'ailleurs de l'occasion pour remercier une fois encore tous ceux qui l'ont organisés et tous ceux qui y ont participé...
Merci aussi à ceux qui ont suivis et animé ce blog pendant ces sept mois de périple.
Sept mois de rencontres, de découvertes, d'émerveillements où nous avons côtoyé des cultures, des populations et des paysages des plus variés. Sept mois vécus tranquillement au rythme des coups de pédales dans un décor nous surprenant sans cesse.
Un grand bol d'air qui a aiguisé notre curiosité et nous poussera un jour où l'autre à l'assaut de nouvelles contrées...
mardi 8 décembre 2009
jeudi 17 septembre 2009
De la croatie a la Germanie
La semaine de vacances passee sur les iles croates, durant laquelle nous avions a peine touche au velo, nous coupa les jambes.C´est donc sans grande motivation que nous nous appretions a entamer les derniers milliers de kilometres de notre periple.
Le moral balancant entre l'envie de revoir les proches et le sentiment d'une fin de voyage prematuree.
Pour ne pas nous imposer un rythme d'enfer pendant ces derniers jours, nous montons une derniere fois a bord d'un bus pour plus ou moins 400km (Split-Rijeka).
Du point de vue velocipedique, et malgre des paysages magnifiques, nous retiendrons surtout des cotes croates ses routes surchargees et l'antipathie de ses habitants. Meme si nous nous abstenons de faire une generalite, nous n'avions jamais ete confronte a un accueil aussi froid.
Les visages souriant, la vegetation verdoyante, qui n'est pas sans rappeler notre bonne vieille wallonie, et le calme que nous retrouvons en Slovenie nous fais donc grandement plaisir.
Le soir venu, nous nous ravitaillons en eau dans un bar. La sympathie de la serveuse nous pousse a commander une biere. Rapidement, nous sommes rejoints par 4 cyclistes londoniens partis de Budapest, ou ils assisterent auTziget festival, pour rejoindre d'ici deux mois Athenes.
Au file des discussions, Severina, la serveuse, nous propose de rester loger chez elle et nous presente quelques figures amblematiques du village :
Un vieux hippies qui se prend pour son garde du corps et qui la suit partout.
Un sexagenaire persuade d'etre originaire de Venus.
Un ancien ingenieur mathematicien qui, depuis quelques annees, passent sont temps a sillonner les alentours en collectant un maximum de carton...
Severina aussi est un phenomene a part entiere. Elle revendique un lien de parente avec les aliens, aborde un tatouage de l'epaule a la cheville, etc. Nous n'en avons pas fini avec nos rencontres surprenantes et c'est tant mieux. A noter que tous les slovenes habitant la region frontaliere s'expriment parfaitement en Italien et trouvent ca logique vu la proximite des deux pays...
Bref, nous passons une soiree haute en couleur et repartons le lendemain matin, le moral gonfle a bloc, vers l'Italie.
Nous debarquons dans les plaines surexploitees de l'Italie du Nord par la ville de Gorizia (moitie slovene - moitie italienne).
Entre les industries et les plantations en tout genre, ils ne restent pas un espace libre.
Nous sommes donc oblige de "forcer" l'hospitalite des gens pour planter la tente dans leur jardin.
Nos hotes, un couple de boulanger, semblent au premier abord un peu hesitant. Pour la premiere fois, nous sommes confrontes a un discours securitaire typique de l'occident. Mais, par la suite, ils se revelent tres charmant. Un cafe, une tarte et des sandwich pour le midi nous attendent d'ailleurs a notre reveil.
Vient alors le dernier obstacle naturel nous separant de la Belgique : les dolomites et les Alpes.
Les deniveles s'enchainent et les pass s'accumulent. Les paysages sont splendides mais a l'inverse des regions montagneuses precedemment traversees, nous ressentons un enorme decallage entre nous et le mode de vie locale.Ici c'est plutot grosses cylindrees (innombrable dans la region), coupe cabriolet et hotel de luxe.
Neanmoins, bien que moins frequente, la chaleur humaine nous surprend encore.
Saisis par la fermeture dominicale des supermarches et des boulangeries, nous nous offrons le luxe d'un spaget-bolo au resto. Quand nous demandons la note, le serveur nous annonce que tout a deja ete regle par le couple d'autrichien assis quelques tables plus loin.
Deux jours plus tard, c'est un couple de retraite campinois qui nous offre la chambre d'hotel alors que nous nous remettions peniblement d'un passage de pass sous la neige.
L'arrive en Autriche se fait par le pass del Rombo (2509m). Un veritable mur : 50km d'ascension (17 lacets) pour 2200m de deniveles dont 900m dans les 9 derniers kilometres.
La frontiere franchie, nous nous trouvons confrontes a tous les stereotypes du pays : les montagnes, les nuages, la pluie et au pied du col, nous atterissons dans une fete de village ou la biere coule au rythme des musiques traditionnelles au son de laquelle danse les tiroliens.
Comme la pluie gagne en intensite au milieu de notre souper, nous sonnons aux portes a la recherche d'un abri. L'hospitalite d'une monitrice de ski, nous permettra de dormir au sec sur des ballots de paille.
Le lendemain, le climat reste maussade. Nous passons donc l'apres midi sous la pluie et la neige fondante alors que nous gravissons notre sizieme pass en 5 jours.
La descente fut elle aussi des plus "savoureuse" : les mains geles par le froid et la pluie et les freins d'une efficacite toute relative. C'est donc frigorifie que nous debarquons dans une auberge pour avaler une soupe bien chaude. Inutile de dire que la proposition, faite par deux de nos voisins flamands, d'y rester loger fut acceptee avec la plus grande joie.
Le dernier jour dans les alpes se deroule fort heureusement sous le soleil. Nous decouvrons enfin le charmant paysage montagnard qui nous entoure. Place ensuite aux collines allemandes que nous sillonons actuellement par des routes de campagnes ou des pistes cyclables (grande premiere depuis notre depart).
Dans ce pays frontalier au notre, l'exotisme est quasi inexistant et tout nous rappelle que c'est bientot la fin.
Du point de vue climatique aussi la Belgique se fait de plus en plus sentir. Nous degustons donc de la grisaille, de la bruine et des averses qui nous bloquent au fond de nos tentes ou nous trempent le reste de la journee.
Le moral balancant entre l'envie de revoir les proches et le sentiment d'une fin de voyage prematuree.
Pour ne pas nous imposer un rythme d'enfer pendant ces derniers jours, nous montons une derniere fois a bord d'un bus pour plus ou moins 400km (Split-Rijeka).
Du point de vue velocipedique, et malgre des paysages magnifiques, nous retiendrons surtout des cotes croates ses routes surchargees et l'antipathie de ses habitants. Meme si nous nous abstenons de faire une generalite, nous n'avions jamais ete confronte a un accueil aussi froid.
Les visages souriant, la vegetation verdoyante, qui n'est pas sans rappeler notre bonne vieille wallonie, et le calme que nous retrouvons en Slovenie nous fais donc grandement plaisir.
Le soir venu, nous nous ravitaillons en eau dans un bar. La sympathie de la serveuse nous pousse a commander une biere. Rapidement, nous sommes rejoints par 4 cyclistes londoniens partis de Budapest, ou ils assisterent auTziget festival, pour rejoindre d'ici deux mois Athenes.
Au file des discussions, Severina, la serveuse, nous propose de rester loger chez elle et nous presente quelques figures amblematiques du village :
Un vieux hippies qui se prend pour son garde du corps et qui la suit partout.
Un sexagenaire persuade d'etre originaire de Venus.
Un ancien ingenieur mathematicien qui, depuis quelques annees, passent sont temps a sillonner les alentours en collectant un maximum de carton...
Severina aussi est un phenomene a part entiere. Elle revendique un lien de parente avec les aliens, aborde un tatouage de l'epaule a la cheville, etc. Nous n'en avons pas fini avec nos rencontres surprenantes et c'est tant mieux. A noter que tous les slovenes habitant la region frontaliere s'expriment parfaitement en Italien et trouvent ca logique vu la proximite des deux pays...
Bref, nous passons une soiree haute en couleur et repartons le lendemain matin, le moral gonfle a bloc, vers l'Italie.
Nous debarquons dans les plaines surexploitees de l'Italie du Nord par la ville de Gorizia (moitie slovene - moitie italienne).
Entre les industries et les plantations en tout genre, ils ne restent pas un espace libre.
Nous sommes donc oblige de "forcer" l'hospitalite des gens pour planter la tente dans leur jardin.
Nos hotes, un couple de boulanger, semblent au premier abord un peu hesitant. Pour la premiere fois, nous sommes confrontes a un discours securitaire typique de l'occident. Mais, par la suite, ils se revelent tres charmant. Un cafe, une tarte et des sandwich pour le midi nous attendent d'ailleurs a notre reveil.
Vient alors le dernier obstacle naturel nous separant de la Belgique : les dolomites et les Alpes.
Les deniveles s'enchainent et les pass s'accumulent. Les paysages sont splendides mais a l'inverse des regions montagneuses precedemment traversees, nous ressentons un enorme decallage entre nous et le mode de vie locale.Ici c'est plutot grosses cylindrees (innombrable dans la region), coupe cabriolet et hotel de luxe.
Neanmoins, bien que moins frequente, la chaleur humaine nous surprend encore.
Saisis par la fermeture dominicale des supermarches et des boulangeries, nous nous offrons le luxe d'un spaget-bolo au resto. Quand nous demandons la note, le serveur nous annonce que tout a deja ete regle par le couple d'autrichien assis quelques tables plus loin.
Deux jours plus tard, c'est un couple de retraite campinois qui nous offre la chambre d'hotel alors que nous nous remettions peniblement d'un passage de pass sous la neige.
L'arrive en Autriche se fait par le pass del Rombo (2509m). Un veritable mur : 50km d'ascension (17 lacets) pour 2200m de deniveles dont 900m dans les 9 derniers kilometres.
La frontiere franchie, nous nous trouvons confrontes a tous les stereotypes du pays : les montagnes, les nuages, la pluie et au pied du col, nous atterissons dans une fete de village ou la biere coule au rythme des musiques traditionnelles au son de laquelle danse les tiroliens.
Comme la pluie gagne en intensite au milieu de notre souper, nous sonnons aux portes a la recherche d'un abri. L'hospitalite d'une monitrice de ski, nous permettra de dormir au sec sur des ballots de paille.
Le lendemain, le climat reste maussade. Nous passons donc l'apres midi sous la pluie et la neige fondante alors que nous gravissons notre sizieme pass en 5 jours.
La descente fut elle aussi des plus "savoureuse" : les mains geles par le froid et la pluie et les freins d'une efficacite toute relative. C'est donc frigorifie que nous debarquons dans une auberge pour avaler une soupe bien chaude. Inutile de dire que la proposition, faite par deux de nos voisins flamands, d'y rester loger fut acceptee avec la plus grande joie.
Le dernier jour dans les alpes se deroule fort heureusement sous le soleil. Nous decouvrons enfin le charmant paysage montagnard qui nous entoure. Place ensuite aux collines allemandes que nous sillonons actuellement par des routes de campagnes ou des pistes cyclables (grande premiere depuis notre depart).
Dans ce pays frontalier au notre, l'exotisme est quasi inexistant et tout nous rappelle que c'est bientot la fin.
Du point de vue climatique aussi la Belgique se fait de plus en plus sentir. Nous degustons donc de la grisaille, de la bruine et des averses qui nous bloquent au fond de nos tentes ou nous trempent le reste de la journee.
en vrac : De la Croatie a la Germanie
Des cyclos anglais rencontres en Slovenie
Le couple patissier italien dont nous avons squatte le jardin
C est parti pour les montagnes! Voici les Dolomites
Dimanche 11 septembre, 12h, passo Staulanza (1773m), 3 heures de montee, 1300m de denivelles
Dimanche 11 septembre, 16h, passo Fedaia (2054m), 2 heures de montee, 1000m de denivelles
Dimanche 11 septembre, 18h30, passo Costalunga (1752m), 1 heure 30 de montee, 500m de denivelles
Des Dolomites nous passons dans les Alpes et une fameuse ascension de plus de 5 heures et de plus de 2200 metres de denivelles...
Wouhou on est au Passo Rombo qui constitue la frontiere entre l Italie et l Autriche
Debarques en Autriche, on tombe sur une fete de village avec des bonnes vieilles chansons tyroliennes traditionnelles bien pourries
Dormir sur la paille, c est le pied et ca rappelle les bonnes vieilles annees de scoutisme
Le dernier pass alpin sous des temperatures pas vraiment estivales
Nos sauveurs flamands : nous debarquons dans cette auberge completement trempes et frigorifies, ces sympathiques retraites nous offrent la chambre pour la nuit. Un vraiment beau cadeau qui nous rechauffa le corps et le coeur.
Comment faire des pertes dans un bed and breakfast : acceptez des cyclistes affames et servez leur le dejeuner sous forme de buffet
La vallee de la Lech, dans le Tyrol autrichien
On est en Deutschland!
Le couple patissier italien dont nous avons squatte le jardin
C est parti pour les montagnes! Voici les Dolomites
Dimanche 11 septembre, 12h, passo Staulanza (1773m), 3 heures de montee, 1300m de denivelles
Dimanche 11 septembre, 16h, passo Fedaia (2054m), 2 heures de montee, 1000m de denivelles
Dimanche 11 septembre, 18h30, passo Costalunga (1752m), 1 heure 30 de montee, 500m de denivelles
Des Dolomites nous passons dans les Alpes et une fameuse ascension de plus de 5 heures et de plus de 2200 metres de denivelles...
Wouhou on est au Passo Rombo qui constitue la frontiere entre l Italie et l Autriche
Debarques en Autriche, on tombe sur une fete de village avec des bonnes vieilles chansons tyroliennes traditionnelles bien pourries
Dormir sur la paille, c est le pied et ca rappelle les bonnes vieilles annees de scoutisme
Le dernier pass alpin sous des temperatures pas vraiment estivales
Nos sauveurs flamands : nous debarquons dans cette auberge completement trempes et frigorifies, ces sympathiques retraites nous offrent la chambre pour la nuit. Un vraiment beau cadeau qui nous rechauffa le corps et le coeur.
Comment faire des pertes dans un bed and breakfast : acceptez des cyclistes affames et servez leur le dejeuner sous forme de buffet
La vallee de la Lech, dans le Tyrol autrichien
On est en Deutschland!
lundi 7 septembre 2009
D Istanbul a la Croatie
Bien le bonjour tout le monde,
que de chemins parcourus depuis nos dernieres nouvelles, d'Istanbul nous voila maintenant a Dubrovnik en Croatie.
Commencons par Istanbul, cette megapole plantee dans un environnement splendide, entre Europe et Asie, entre terre et mer. A notre arrivee, nous avons eu du mal a mettre la main sur l homme ayant propose a Gael de venir dormir chez lui trois semaines plus tot, alors qu il voyageait en stop dans l Est du pays. De lui nous n avions qu une adresse et un numero de telephone, meme pas son nom. Ni le numero ni la sonnette de l appartement ne nous donnerent de reponse mais les habitants du quartier ont vite compris qui on venait chercher, nous ne sommes pas les seuls voyageurs qu il a l habitude d heberger apparemment. Finalement, nous arriverons a le joindre par internet, nous aurons quelques mots de lui : la cle est sous le paillasson! Nous sommes epates par la confiance qu il nous octroie alors qu il a parle au maximum 5 minutes avec Gael 3 semaines plus tot. Nous emmenageons donc dans notre nouveau chez nous sans notre hote avant d aller faire un tour dans la ville. Nous ne verrons notre hote qu en rentrant vers minuit : il s appelle Baran, a des longs cheveux, passe sa vie a accueillir des gens gratuitement et a jouer de la batterie. Nous vous epargnons le programme de notre visite de la ville, on passera beaucoup de temps a s y promener au hasard, tentant de s impregner de l ambiance de la ville. Nous avons egalement retrouve les amis italiens de Gael avec qui il a roule en Cappadoce, ils sont vraiment de bonne compagnie. Nous avions decide de repartir le samedi matin, le 15 aout, mais avant cela, il nous fallait decouvrir la vie nocturne de cette ville, nous sommes donc partis le vendredi soir feter le 14 aout comme a Lidje. Apres un petit restaurant genereusement offert par nos amis italiens, nous nous embarquons dans les nombreuses ruelles a cafe du quartier de Taksim. Ce grand nombre de cafe dans de petites ruelles fait un peu penser a notre carre en 6 fois plus grand mais le standing y est un peu plus luxueux que par chez nous ; nous, au contraire, notre standing n est pas des plus avenants : sandales, shorts a trous et T-shirt presque meme pas sale au milieu des robes de soiree et autres, ca passe pas trop bien. Nous essuyons ainsi quelques refus d entrer, dans ce meme pays nous ayant ouvert toutes les portes de ses maisons, ca fait jamais plaisir. Finalement, nous atterissons au Joker, cafe connu de Gael lors de son dernier voyage et tenu par un pote d un pote. Chouette! on nous laisse rentrer. Le barman "YBT" a l air d adherer au dicton "les amis de mes amis sont mes amis", nous nous faisons donc arroser correctement le gosier par ce dernier qui, des que la biere est terminee, lance depuis la pompe la petite soeur glisser sur le bar pour arriver pile poil entre nos mains. Lorsque nous trouvons la force de quitter nos chaises et ce bar sympathique, il refuse que nous payions quoi que ce soit de nos nombreuses consommations.
Le lendemain, c est avec un bon gros mal de cheveux que nous nous reveillons dans la precipitation pour ne pas rater notre bus vers Tekirdag : nous avons en effet decide d eviter la sortie interminable et chaotique d Istanbul en velo et prenons donc un bus. En fin d apres midi, nous revoila sur nos betes au bord de la mer de Marmara, l estomac toujours retourne mais heureux de la visite d Istanbul, heureux aussi de repartir a velo le long de la mer.
De cette sortie de la Turquie ainsi que de la traversee du Nord de la Grece, nous n attendions rien de special, nous pensions a des grosses routes dans des paysages pas terribles mais nous avions tort. Des le premier soir, nous dormons a la belle etoile dans un parc naturel, foret de pin en bord de mer... apres le tumulte d Istanbul, ce retour au calme est bien agreable. Nous empruntons un maximum de petites routes, nageons dans la mer pendant nos pauses. Bientot, la mer de Marmara laisse la place a la mer Egee et la frontiere grecque approche. Le passage de cette frontiere etait synonyme de beaucoup de choses pour nous. Il signifiait la fin de la Turquie qu on a vraiment aime, la fin des pays asiatiques et lointains. C est le debut de l Europe, de l'Occident avec tout ce qui va avec : la richesse, l Union Europeenne, le retour a une facon de vivre proche de la notre, la fin des invitations multiples aussi.
L union europeenne nous sauta effectivement a la gueule, apres 5 mois dans des pays plus pauvres, "en developpement", ca fait tout bizarre de se retrouver la. Le changement n est nullement progressif, il apparait d un coup lors du passage de frontiere. Nous nous etions pourtant trompe sur une chose, l hospitalite et la generosite ne se terminent pas avec cette entree dans l Europe mais elles sont differentes : alors que nous buvions le cay avec des fermiers edentes la veille, nous nous retrouvons le lendemain invites par un ingenieur post doctorant vivant dans une villa proche de la mer et partant en vacances en Asie du Sud Est. Nous sommes enormement etonnes par le nombre de choses que les habitants nous offrent et ce sans meme nous avoir parle : cafes, fruits, legumes, tartes... Pitie ou generosite, ca nous fait quand meme plaisir.
Nous avons pris 5 jours pour traverser le Nord de la Grece, alternant petites routes sympas et plus gros axes pour pouvoir avancer. En gros, on s attendait a pire et on est plutot content du resultat. Un bemol cependant : des que le soleil venait a se coucher, nous nous faisions prendre en chasse par des hordes de moustiques transformant nos sympathiques soirees en enfer, nous obligeant a sortir nos vestes et pantalons de pluie malgre la chaleur des soirees grecques.
Vint ensuite la frontiere macedonienne et la premiere ville de ce pays, Bitola. Cette ville faite de blocs HLM a la communiste nous replonge dans les petites villes d Asie centrale. Alors que nous avions tire un trait sur ces etranges villes dont nous adorions l ambiance, nous y revoila pour notre plus grand plaisir. Notre traversee de la Macedoine fut courte (deux jours) mais nous avons eu le temps de parcourir un parc naturel sympathique coince entre deux lacs bien jolis. A peine le temps de se faire au deux trois mots de jargon local et nous voila a la frontiere albanaise.
Nous sommes a nouveau frappes par la difference de niveau de vie. Decidement la grece n etait pas le cap decisif de l entree dans les pays riches et prosperes... En Albanie, c'est le retour en force des anes et des charettes, des maisons construites n importe comment, du manque total d infrastructures publiques et notamment de routes, la vie rustique revient ici en force. Comme dans chaque pays que nous traversons, nous essayons de prendre le plus de route secondaire possible mais, ce que nous ignorions, c est que dans ce pays ultra montagneux, seuls quelques gros axes sont sommairement asphaltes.
Au mieux, les routes secondaires sont des pistes rocailleuses, au pire, des chemins forestiers totalement defonces. Meme si la pauvrete nous a choque ailleurs, nous ne pensons pas avoir vu un tel manque de service public.
Lors de notre premiere journee, apres plusieurs kilometres de grimpette et une descente coriace dans des decors ahurissants et sauvages, nous arrivons fin d'apres midi au village de Selishte. A peine arrive, Gevito, bucheron de profession preferant boire des bieres que couper du bois, nous propose son aide. Comme de nombreux albanais, il a profite de l ouverture des fontieres dans les annees 90 pour tenter sa chance en Italie. Nous soupons dans sa famille et discutons avec son pote Immerto de leur "periple" italien. Il est interessant d ecouter l experience difficile de ces ex sans papiers, de ces deux hommes arrives la sans rien connaitre de l italien. Renommes Mario et Giovanni par leur patron, ils travaillaient enormement pour ne pas gagner grand chose, ils ont donc decide d abandonner leur 'Italian dream' et sont rentres au bercail. Gevito est un sacre gaillard : il crie haut et fort qu il adore boire tous les jours, qu il deteste travailler et qu il ne veut pas se marier. Sa mere, petit phenomene elle aussi, nous dit avec le sourire de le prendre avec nous et de le jeter ou on veut mais loin d'elle, qu il debarasse le plancher... Tres chouette soiree suivie d une bonne nuitee et d un petit dejeuner a l albanaise.
Nous sommes non loin d un tres beau site naturel que tout le monde nous conseille mais que personne ne croit possible de faire a velo. C est pire que les routes de la veille? c est physiquement possible? Nous nous rendrons vite compte que oui... Nous prenons deux camions en cours de route pour reduire le temps en bicyclette sur ce chemin desastreux, meme sur le camion, c est toute une aventure et nous vivons le trajet avec nos tripes : petite route en bord de falaise dont on ne prefere pas regarder le fond, denivelles incroyables ou on se demande si le camion ne va pas faire un cumulet en arriere et ou nous devons nous accrocher de toute nos forces a une corde pour ne pas tomber du camion. Bientot, nous voila seuls avec nos velos au milieu de cette route ou nous ne croiserons que deux jeeps sur la journee. Comme nous nous le sommes dits a plusieurs reprises, plus une route est pourrie et plus les decors sont grandioses, voila l equation qui ressort d une reflexion de 5-6 mois sur les routes... A 18 heures, le compteur n affiche que trente malheureux kilometres, on aurait presque ete aussi vite a pied mais heureusement la route vient a s ameliorer et, apres une nuit dans une ancienne ville miniere aujourd'hui deserte (de laquelle se degage une ambiance vraiment bizarre), nous retrouvons un semblant de route asphaltee qui fait un bien fou a notre posterieur et nous ramene jusqu a la cote.
La cote albanaise n a rien de particulier et nous nous retrouvons tres rapidement au Montenegro que nous comptions traverser le plus vite possible. Nous avions cependant sous estime le cote escarpe de ce pays dont le nom aurait pu nous mettre la puce a l oreille. Ce pays dont nous n attendions rien est a nouveau une grosse claque au niveau des paysages : innombrables montagnes en forme de domes, lacs, verdures... Ce decors est vraiment incroyable et est vraiment different des autres paysages de montagnes. Nous nous retrouvons rapidement a en peiner avec les denivelles qui s enchainent et avec le soleil qui nous brule toute la journee et Gael finira par nous faire une petite insolation. Nous verrons finalement la fin de ce pays arriver avec la magnifique baie de Kotor et nous voila enfin en Croatie.
Apres quelques heures de pedales, nous arrivons a Dubrovnik d ou j ai commence a vous ecrire ces lignes. Depuis ce moment, notre voyage a pris une toute autre tournure avec l arrivee d une fringante equipe d amis ayant fait le chemin depuis la Belgique pour nous faire coucou. Romain, Marie, Cyprian et Francois ont donc debarque sur les cotes croates pour une petite semaine plus festive que sportive et nous les remercions beaucoup d etre venus nous rendre une petite visite qui fut tres agreable. Nous y avons bourlingue de camping en camping, de petites plages en petites plages et avons particulierement apprecie notre passage sur l ile de Korcula.
Nous n avons cependant pas avance beaucoup et prenons donc d ici une demi heure un bus qui nous emmenera de Split a la frontiere entre la Croatie et la Slovenie, ce qui nous permettra de rentrer au royaume pour le samedi 26 et le fameux barbecue qui s y deroulera ou vous etes tous plus que fortement convies.
A tres bientot donc
Francois
que de chemins parcourus depuis nos dernieres nouvelles, d'Istanbul nous voila maintenant a Dubrovnik en Croatie.
Commencons par Istanbul, cette megapole plantee dans un environnement splendide, entre Europe et Asie, entre terre et mer. A notre arrivee, nous avons eu du mal a mettre la main sur l homme ayant propose a Gael de venir dormir chez lui trois semaines plus tot, alors qu il voyageait en stop dans l Est du pays. De lui nous n avions qu une adresse et un numero de telephone, meme pas son nom. Ni le numero ni la sonnette de l appartement ne nous donnerent de reponse mais les habitants du quartier ont vite compris qui on venait chercher, nous ne sommes pas les seuls voyageurs qu il a l habitude d heberger apparemment. Finalement, nous arriverons a le joindre par internet, nous aurons quelques mots de lui : la cle est sous le paillasson! Nous sommes epates par la confiance qu il nous octroie alors qu il a parle au maximum 5 minutes avec Gael 3 semaines plus tot. Nous emmenageons donc dans notre nouveau chez nous sans notre hote avant d aller faire un tour dans la ville. Nous ne verrons notre hote qu en rentrant vers minuit : il s appelle Baran, a des longs cheveux, passe sa vie a accueillir des gens gratuitement et a jouer de la batterie. Nous vous epargnons le programme de notre visite de la ville, on passera beaucoup de temps a s y promener au hasard, tentant de s impregner de l ambiance de la ville. Nous avons egalement retrouve les amis italiens de Gael avec qui il a roule en Cappadoce, ils sont vraiment de bonne compagnie. Nous avions decide de repartir le samedi matin, le 15 aout, mais avant cela, il nous fallait decouvrir la vie nocturne de cette ville, nous sommes donc partis le vendredi soir feter le 14 aout comme a Lidje. Apres un petit restaurant genereusement offert par nos amis italiens, nous nous embarquons dans les nombreuses ruelles a cafe du quartier de Taksim. Ce grand nombre de cafe dans de petites ruelles fait un peu penser a notre carre en 6 fois plus grand mais le standing y est un peu plus luxueux que par chez nous ; nous, au contraire, notre standing n est pas des plus avenants : sandales, shorts a trous et T-shirt presque meme pas sale au milieu des robes de soiree et autres, ca passe pas trop bien. Nous essuyons ainsi quelques refus d entrer, dans ce meme pays nous ayant ouvert toutes les portes de ses maisons, ca fait jamais plaisir. Finalement, nous atterissons au Joker, cafe connu de Gael lors de son dernier voyage et tenu par un pote d un pote. Chouette! on nous laisse rentrer. Le barman "YBT" a l air d adherer au dicton "les amis de mes amis sont mes amis", nous nous faisons donc arroser correctement le gosier par ce dernier qui, des que la biere est terminee, lance depuis la pompe la petite soeur glisser sur le bar pour arriver pile poil entre nos mains. Lorsque nous trouvons la force de quitter nos chaises et ce bar sympathique, il refuse que nous payions quoi que ce soit de nos nombreuses consommations.
Le lendemain, c est avec un bon gros mal de cheveux que nous nous reveillons dans la precipitation pour ne pas rater notre bus vers Tekirdag : nous avons en effet decide d eviter la sortie interminable et chaotique d Istanbul en velo et prenons donc un bus. En fin d apres midi, nous revoila sur nos betes au bord de la mer de Marmara, l estomac toujours retourne mais heureux de la visite d Istanbul, heureux aussi de repartir a velo le long de la mer.
De cette sortie de la Turquie ainsi que de la traversee du Nord de la Grece, nous n attendions rien de special, nous pensions a des grosses routes dans des paysages pas terribles mais nous avions tort. Des le premier soir, nous dormons a la belle etoile dans un parc naturel, foret de pin en bord de mer... apres le tumulte d Istanbul, ce retour au calme est bien agreable. Nous empruntons un maximum de petites routes, nageons dans la mer pendant nos pauses. Bientot, la mer de Marmara laisse la place a la mer Egee et la frontiere grecque approche. Le passage de cette frontiere etait synonyme de beaucoup de choses pour nous. Il signifiait la fin de la Turquie qu on a vraiment aime, la fin des pays asiatiques et lointains. C est le debut de l Europe, de l'Occident avec tout ce qui va avec : la richesse, l Union Europeenne, le retour a une facon de vivre proche de la notre, la fin des invitations multiples aussi.
L union europeenne nous sauta effectivement a la gueule, apres 5 mois dans des pays plus pauvres, "en developpement", ca fait tout bizarre de se retrouver la. Le changement n est nullement progressif, il apparait d un coup lors du passage de frontiere. Nous nous etions pourtant trompe sur une chose, l hospitalite et la generosite ne se terminent pas avec cette entree dans l Europe mais elles sont differentes : alors que nous buvions le cay avec des fermiers edentes la veille, nous nous retrouvons le lendemain invites par un ingenieur post doctorant vivant dans une villa proche de la mer et partant en vacances en Asie du Sud Est. Nous sommes enormement etonnes par le nombre de choses que les habitants nous offrent et ce sans meme nous avoir parle : cafes, fruits, legumes, tartes... Pitie ou generosite, ca nous fait quand meme plaisir.
Nous avons pris 5 jours pour traverser le Nord de la Grece, alternant petites routes sympas et plus gros axes pour pouvoir avancer. En gros, on s attendait a pire et on est plutot content du resultat. Un bemol cependant : des que le soleil venait a se coucher, nous nous faisions prendre en chasse par des hordes de moustiques transformant nos sympathiques soirees en enfer, nous obligeant a sortir nos vestes et pantalons de pluie malgre la chaleur des soirees grecques.
Vint ensuite la frontiere macedonienne et la premiere ville de ce pays, Bitola. Cette ville faite de blocs HLM a la communiste nous replonge dans les petites villes d Asie centrale. Alors que nous avions tire un trait sur ces etranges villes dont nous adorions l ambiance, nous y revoila pour notre plus grand plaisir. Notre traversee de la Macedoine fut courte (deux jours) mais nous avons eu le temps de parcourir un parc naturel sympathique coince entre deux lacs bien jolis. A peine le temps de se faire au deux trois mots de jargon local et nous voila a la frontiere albanaise.
Nous sommes a nouveau frappes par la difference de niveau de vie. Decidement la grece n etait pas le cap decisif de l entree dans les pays riches et prosperes... En Albanie, c'est le retour en force des anes et des charettes, des maisons construites n importe comment, du manque total d infrastructures publiques et notamment de routes, la vie rustique revient ici en force. Comme dans chaque pays que nous traversons, nous essayons de prendre le plus de route secondaire possible mais, ce que nous ignorions, c est que dans ce pays ultra montagneux, seuls quelques gros axes sont sommairement asphaltes.
Au mieux, les routes secondaires sont des pistes rocailleuses, au pire, des chemins forestiers totalement defonces. Meme si la pauvrete nous a choque ailleurs, nous ne pensons pas avoir vu un tel manque de service public.
Lors de notre premiere journee, apres plusieurs kilometres de grimpette et une descente coriace dans des decors ahurissants et sauvages, nous arrivons fin d'apres midi au village de Selishte. A peine arrive, Gevito, bucheron de profession preferant boire des bieres que couper du bois, nous propose son aide. Comme de nombreux albanais, il a profite de l ouverture des fontieres dans les annees 90 pour tenter sa chance en Italie. Nous soupons dans sa famille et discutons avec son pote Immerto de leur "periple" italien. Il est interessant d ecouter l experience difficile de ces ex sans papiers, de ces deux hommes arrives la sans rien connaitre de l italien. Renommes Mario et Giovanni par leur patron, ils travaillaient enormement pour ne pas gagner grand chose, ils ont donc decide d abandonner leur 'Italian dream' et sont rentres au bercail. Gevito est un sacre gaillard : il crie haut et fort qu il adore boire tous les jours, qu il deteste travailler et qu il ne veut pas se marier. Sa mere, petit phenomene elle aussi, nous dit avec le sourire de le prendre avec nous et de le jeter ou on veut mais loin d'elle, qu il debarasse le plancher... Tres chouette soiree suivie d une bonne nuitee et d un petit dejeuner a l albanaise.
Nous sommes non loin d un tres beau site naturel que tout le monde nous conseille mais que personne ne croit possible de faire a velo. C est pire que les routes de la veille? c est physiquement possible? Nous nous rendrons vite compte que oui... Nous prenons deux camions en cours de route pour reduire le temps en bicyclette sur ce chemin desastreux, meme sur le camion, c est toute une aventure et nous vivons le trajet avec nos tripes : petite route en bord de falaise dont on ne prefere pas regarder le fond, denivelles incroyables ou on se demande si le camion ne va pas faire un cumulet en arriere et ou nous devons nous accrocher de toute nos forces a une corde pour ne pas tomber du camion. Bientot, nous voila seuls avec nos velos au milieu de cette route ou nous ne croiserons que deux jeeps sur la journee. Comme nous nous le sommes dits a plusieurs reprises, plus une route est pourrie et plus les decors sont grandioses, voila l equation qui ressort d une reflexion de 5-6 mois sur les routes... A 18 heures, le compteur n affiche que trente malheureux kilometres, on aurait presque ete aussi vite a pied mais heureusement la route vient a s ameliorer et, apres une nuit dans une ancienne ville miniere aujourd'hui deserte (de laquelle se degage une ambiance vraiment bizarre), nous retrouvons un semblant de route asphaltee qui fait un bien fou a notre posterieur et nous ramene jusqu a la cote.
La cote albanaise n a rien de particulier et nous nous retrouvons tres rapidement au Montenegro que nous comptions traverser le plus vite possible. Nous avions cependant sous estime le cote escarpe de ce pays dont le nom aurait pu nous mettre la puce a l oreille. Ce pays dont nous n attendions rien est a nouveau une grosse claque au niveau des paysages : innombrables montagnes en forme de domes, lacs, verdures... Ce decors est vraiment incroyable et est vraiment different des autres paysages de montagnes. Nous nous retrouvons rapidement a en peiner avec les denivelles qui s enchainent et avec le soleil qui nous brule toute la journee et Gael finira par nous faire une petite insolation. Nous verrons finalement la fin de ce pays arriver avec la magnifique baie de Kotor et nous voila enfin en Croatie.
Apres quelques heures de pedales, nous arrivons a Dubrovnik d ou j ai commence a vous ecrire ces lignes. Depuis ce moment, notre voyage a pris une toute autre tournure avec l arrivee d une fringante equipe d amis ayant fait le chemin depuis la Belgique pour nous faire coucou. Romain, Marie, Cyprian et Francois ont donc debarque sur les cotes croates pour une petite semaine plus festive que sportive et nous les remercions beaucoup d etre venus nous rendre une petite visite qui fut tres agreable. Nous y avons bourlingue de camping en camping, de petites plages en petites plages et avons particulierement apprecie notre passage sur l ile de Korcula.
Nous n avons cependant pas avance beaucoup et prenons donc d ici une demi heure un bus qui nous emmenera de Split a la frontiere entre la Croatie et la Slovenie, ce qui nous permettra de rentrer au royaume pour le samedi 26 et le fameux barbecue qui s y deroulera ou vous etes tous plus que fortement convies.
A tres bientot donc
Francois
En vrac
Un 15 aout des plus sympathiques au milieu d Istanbul
Dans de nombreux villages grecs, les gens nous arretent pour nous offrir un fruit provenant de leur potager, un cafe, etc...
En sortant d' Istanbul, nous longeons la mer de Marmara et la mer Egee. Les pauses baignades se succedent...
... et les paysages sont des plus agreables.
Dans de nombreux villages grecs, les gens nous arretent pour nous offrir un fruit provenant de leur potager, un cafe, etc...
En partant de la droite : Gevito, Immerto et la mere de Gevito. L autre on ne le presente plus
Alors que nous rentrons au bercail, nous rencontrons Gael. Apres avoir parcouru l Amerique du sud pendant 18mois il y a un an, il repart pour deux ans a velo en direction de l' Asie du sud-est.
La baie de Kotor
La croatie
Et la dream team au complet
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