mardi 31 mars 2009

En vrac...

Excusez nous, photos dans le désordre, on en prend de la graine pour la prochaine fois. Ici, Rickshaw (taxi local) à Nawalghar.


A l'abri du soleil, c'est mieux!

Temps de midi, comme vous le voyez, on passe inapercu.

Rural traffic jam

Famille d'accueil bien sympatoche.

MMMHHH...

MMMMHH again.


Tas de bouses sechées pour faire du feu ( c'est pour ton plaisir!!)

Cusine moderne, super equipée faisant du bon tchae (thé)
Première nuit de bivouac.
Il pleut.
Nous sommes rassurés, nous qui croyions être perdus...
Petite pause dans un temple pour le premier tchae de la journée.
Il pleut.


C'est-y pas mignon?

Delhi - Agra - Haryana - Shekawati


Bonjour a tous,
Le séjour à Delhi s est bien passé : Festival d'électronique, obtention du visa Ouzbèque, quelques belles soirées à la guest house, quelques aprèms tranquilles dans les parcs, visites diverses, arrivée de Francois il y a une semaine, et retrouvailles avec Thibaud de l'Autre Pack pour Adri.

















Nous avons aussi profité de notre séjour pour pousser vers Agra, son fort et le Taj Mahal. Bonne petite journée d'excursion et de découvertes. Voyage en train couchette qui etait déjà toute une aventure...

Apres une dernière journèe de préparatifs divers, nous commencons enfin notre retour à la maison...

Sortie de Delhi de bon matin, beaucoup plus rapide que pour Gaël et Adri lors de leur premier jour. Quand même bien heureux de quitter cette mégapole bruyante et polluée.





Direction l'Etat d'Haryana, que nous traversons avant de rejoindre le Shekawati, dans le Rajahstan. L'Haryana, c'est tout plat. Les gens y sont super sympas, nous sommes rapidement invités de tout côtés pour un thé ou plus si affinité.





Nous roulons pendant trois jours et dormons sous tente, chaque fois dans des conditions différentes (drache le premier jour, foule autour de nous le deuxième jour), c'est encore assez amusant, le tout est de trouver un bon endroit, ce qui est loin d'être évident.






Les choses sérieuses commencent : paysages arides et températures caniculaires (40 degrés entre midi et 16h) ; pistes, routes ensablées ou defoncées ; exit le "confort" des hôtels pour les 3,5cm de l' alpi-mousse.






L'entrée dans le Shekawati fait le plus grand bien, avec ses paysages semi-desertiques, ses dromadaires, ses villes typiques, la quiétude du milieu rural et les tenues traditionnelles de ses habitants. Nous sommes aujourd'hui arrivés a Nawalghar. C'est très beau mais il fait vraiment très (trop) chaud. Nous partirons demain, en bus, pour Jaipur et nous reviendrons deux jours plus tard pour renfourcher nos montures afin d' arpenter le nord du Shekawati. Nous vous enverrons les prochaines nouvelles une fois arrivés à Amritsar dans le Punjab.






A bientôt



Adri, Francois et Gaël






vendredi 27 mars 2009

dimanche 22 mars 2009

Namaste !

Après notre premier passage a Rishikesh, nous sommes donc partis arpenter nos premiers et superbes versants himalayens. Coucher de soleil sur la ville


Le pont qui relie l'ile des temples au reste de la ville, vu d'une colline.

Finis le bruit des klaxons et les rues surpeuplées, nous découvrons un autre visage de l'Inde. Paysages à couper le souffle, forêts de pins, agriculture en terrasse (voir nos futures vidéos), rivières azur... Les montées et les descentes se mesurent en dizaines de kilomètres, un vrai régal ! Nous passons dès le deuxième jour le cap symbolique des mille mètres d’altitude, pour culminer à 1645 mètres. Le décor somptueux contraste avec la dureté des conditions de vie locales. Les ouvriers affairés à construire les routes vivent sur place dans la poussière, dorment dans des taudis de tôle et de plastique le long des chantiers.
Une soirée passe avec un jeune prof de village qui nous éclaire sur les difficultés rencontrées pour trouver un emploi convenable, et l’envie des jeunes de rejoindre les grandes villes.



Apres cette bouffée d’oxygène de trois jours, nous redescendons sur Rishikesh, où nous visitons la partie touristique en bordure du Gange, lieu de pèlerinage hindou et capitale mondiale du Yoga (John Lennon est venu y écrire des chansons...) Ambiance post-hippie qui tranche avec les villes traversées auparavant.
Apres ça, cap sur Delhi, par d’autres routes que celles empruntées à l’aller. Nous traversons des villages et des paysages, rythmés par l’agriculture et non plus les bruits des bus et des camions. Encore une nouvelle Inde. Nous passons une nuit chez un riche propriétaire, avec au programme une visite des plantations, dégustation de canne a sucre et de tchaé-maison : sucre des cannes, lait des buffles élevés à l’arrière de la propriété. Nous sommes à nouveau reçus comme des rois.



Nous continuons notre route vers Modinagar, avec une journée bien sportive de 120km ;-) clôturée par une entrée a Meerut (ville plus grosse que Bruxelles), où le code de la route indien se fait plus que jamais ressentir... Nous jouons des coudes de tous côtés.
Le lendemain, nous retrouvons la première famille qui nous avait accueillis lors de notre second jour. Ca se passe heureusement beaucoup plus calmement que la première fois, mais l’accueil reste aussi chaleureux.
Notre arrivée à Delhi se fait dans une cohue inimaginable (à vélo en ville en heure de pointe, ça c'est du sport !). La misère nous choque encore plus que lors de notre premier passage. Elle est partout, très visible, et renforcée par une pollution dramatiquement impressionnante. Partout, des enfants mendient dans la rue, des gamines de 5 ans portent dans leurs bras des gosses de 2 ans, des clochards dorment dans les rues a même le sol, des lépreux tendent des mains aux doigts coupés... C est dur a voir, surtout quand le quartier autour d'eux pue le fric, et qu’à quelques mètres des villas, des ambassades et les édifices parlementaires affichent des proportions dignes du Colisée de Rome. Nous ne cessons de nous interroger sur la façon de réagir face a cela. L’argent ne nous semble pas être approprié. La solution se trouve sans doute plutôt au sein d une structure qui permettrait d’éviter les disputes entre les gosses, de soustraire ceux-ci aux mafias qui les encadrent. Ces organisations que nous imaginions socialisantes et éducatives, permettraient (certaines le permettent déjà) d’envisager quelque chose de durable, une véritable issue a la mendicité. Sans doute très difficile a généraliser en Inde, sans soutien gouvernemental puisque les inégalités sont quasi institutionnalisées. Et que même chez nous, on ne prend pas assez soin des gens dans le besoin...

Suite du programme : repos, visite, obtention du visa ouzbèque et attente du troisième larron.

A très bientôt...

Gael & Adri

jeudi 12 mars 2009

Premières nouvelles du front

Salut tout le monde,

Ici tout se passe évidemment pour le mieux. Voici une brève chronologie de nos premiers jours en Inde.

Une fois atterris a Delhi, le taximan nous a directement mis dans le bain en nous déposant dans un "office du tourisme local" situé a 5km du lieu demande. Là, de "bonne foi", ils nous annoncent que tous les hôtels sont complets a cause du Holi festival sauf certains hôtels a 100 euro la nuit (exactement dix fois notre budget).
Nous cherchons donc différentes solutions mais ils débalent systématiquement de nouvelles excuses pour qu'on reste a Delhi.
Tranquillement, nous décidons de monter les vélos. Finalement, ils trouvent un ami qui peut nous héberger pour pas trop cher ( 4x le prix correct tout de même). Par fatigue, nous acceptons.

Le lendemain nous quittons Delhi a 6h du mat. Une entrée en matière plutôt trash mais authentique... Après 50km, nous sommes accostés par un hindou qui nous invite a boire le thé chez lui. Il est alors 10h du matin, on quittera la famille le lendemain matin après avoir "rencontré" toute sa famille, ses amis et les amis de ses amis. Une hospitalité étouffante.
Le lendemain, malgré les recommandations de la famille (lors du Holi festival, les enfants seraient susceptibles de nous jeter à la figure de l'eau et des pigments de couleur, mais aussi des pierres... Leur envie de nous accueillir deux jours de plus laisse libre cour à leur imagination), nous quittons le village.

Le trajet se passe évidemment sans le moindre souci, nous commençons a quitter le smog de Delhi et de ses environs (après 150km tout de même) et nous apercevons de temps en temps les premiers paysages agricoles. Nous nous installons a l'hôtel avant de faire un tour en ville pour découvrir ce fameux Holi festival. Tu l'as voulu et tu l'as eu ... Deux jeunes bourrés nous barbouille de couleur et nous intègre dans les festivités. On prendra deux jours pour faire disparaître toute trace.


Nous quittons l'hôtel vers midi une fois que la fête a diminue en intensité.
Le soir, nous décidons de planter la tente ( la densité d'habitations et de population nous l'interdisaient auparavant). Après s'être mis d'accord sur un emplacement avec deux ouvriers, ceux-ci nous invitent a prendre un thé, a manger et a dormir sous leur toit.

Nous sommes a nouveau reçus comme des rois ( nous dormons dans leurs lits et nous mangeons, coutumes locales obligent, avant eux...) Nous passons une agréable soirée à apprendre l'Hindi et à perfectionner leur anglais. Une hospitalité beaucoup plus conviviale que la veille. Nous quittons nos hôtes de bon matin, pour tenter d'éviter le trafic et le soleil, en direction de Rijikesh et de l Himalaya... C'est de la que nous vous écrivons. Le menu des prochains jours sera donc montagneux. Ce qui nous réjouit au maximum.

Après ces 5 jours de route, nous faisons déjà preuve d'une belle habileté dans le trafic routier. Le code de la route n'étant pas très compliqué : les usagers faibles a gauche et les autres comme bon leur semble. En bref il y en a sur deux bande (ce qui ne signifie pas une bande par sens) autant de possibilité de dépassements qu'il y a d espace. Cependant si l'espace venait a manquer, les usagers forts se font un plaisir d'en créer a coups continus de klaxons.
Niveau alimentation, nous découvrons petit a petit les spécialités locales. Pour 1.5 euro nous sommes repus et la bouche en feu.